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Art Contemporain – Nosbaum & Reding a le plaisir de présenter Kitsch Recovery Program : An Image is Just a Pathetic Attempt to Do Justice to a Picture, la première exposition personnelle de Manuel Ocampo à Luxembourg. Son travail a déjà été montré lors d’une exposition conjointe avec Gaston Damag à la galerie en 2004.

Né en 1965 aux Philippines, Manuel Ocampo s’est établi en 1986 aux Etats-Unis. Son travail a rapidement été remarqué au début des années 90. Il faisait partie de l’exposition marquante Helter Skelter: L.A. Art in the 1990s au Musée d’Art Contemporain à Los Angeles (commissaire Paul Schimmel) et a participé à la Documenta IX à Kassel (Allemagne) ainsi qu’à une exposition de la Collection Saatchi à Londres en 1992.
Le travail de Manuel Ocampo a entre autres été montré à la Kwangju Biennial (Corée, 1997), à la 5e Biennale d’Art Contemporain de Lyon (2000), à la Biennale II de Berlin (2001), à la 49e Exposition Internationale d’Art de la Biennale de Venise (2001) et à la Biennale de Séville (2004). Plus récemment, Ocampo a eu une exposition personnelle, dénommée Bastards of Misrepresentation, à la Casia Asia à Barcelone. Des oeuvres significatives, réalisées entre 1993 et 2005, y ont été présentées au public. Un catalogue exhaustif a été publié à cette occasion. Ocampo est retourné en 1999 aux U.S.A., dans le quartier de la baie de San Francisco, après avoir effectué une résidence à Séville, en Espagne, pendant trois ans. Auparavant il avait passé un an à l’Académie Américaine à Rome en tant que boursier.

« Encouragé très jeune par des prêtres à produire pour les églises et les marchands occidentaux des peintures faussement authentiques et anciennes, inspirées de l'imagerie populaire de l'époque coloniale espagnole, Manuel Ocampo n'a jamais véritablement quitté ce registre. Malgré des études en art entreprises à la California State University, à Bakersfield, cette première expérience fait sens dans le développement de son travail devenu une forme de combat frontal contre l'oppression culturelle et politique dominante, l'expression aussi de la profonde contradiction des identités hybrides qui, comme la sienne, sont fondées sur l'incertitude et le paradoxe. Ses peintures, des compositions sibyllines saturées de symboliques culturelles, politiques et religieuses, d'écritures en différentes langues, défient ainsi les liens établis entre la réalité et la fiction, entre l'Histoire et le présent. Un moyen efficace de transcender les vérités et discours tels qu'ils ont été définis, et avec eux, tous les enjeux des pouvoirs de ce monde.*»


* Evelyne Jouanno, extrait de Intention Misérable, texte paru lors de l’exposition de Gaston Damag & Manuel Ocampo à la galerie Nosbaum & Reding - Art Contemporain, 2004

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