Luxembourg

Thaddeus Strode Brain Capers & Fumetti stories : A history inside my head

20.6.2013 - 17.8.2013

Informations

Nosbaum&Reding est ravie de présenter une première exposition personnelle de l’artiste américain Thaddeus Strode (né en 1964 à Santa Monica, Californie, vit à Los Angeles) à Luxembourg. Enfant de la scène californienne, de dix ans cadet de Raymond Pettibon et Mike Kelley, Thaddeus Strode poursuit depuis dix ans un travail pictural où il mélange des éléments de bande dessinée avec une gestuelle abstraite. Marqué par l’exposition historique Helter Skelter: L.A. Art in the 1990s qui a eu lieu au Musée d’Art Contemporain à Los Angeles en 1992, Thaddeus Strode réalise une oeuvre originale et de nombreuses expositions en galerie et en institution ont fait connaître son œuvre en Europe et aux Etats-Unis.

Fumetti, la signification italienne pour bande dessinée, est une nouvelle série de peintures de grand format de Thaddeus Strode dans lesquelles s’interpénètrent des références banales et fantastiques de la bande dessinée et de la culture pop. Concevant la peinture comme un assemblage, l’artiste combine des éléments de texte avec des techniques du dessin, de la peinture et du collage. Chaque image est issue d’un processus où différents matériaux et styles se superposent, engendrant une narration particulière. Des bulles de bandes dessinées d’horreur et de science-fiction américaines des a. ’70 et ’80 sont accrochées avec des fils à la toile, de manière lâche; pour l’artiste ce sont des “notes de bas de page pour le scénario”.  

Dans sa série de dioramas, intitulée Brain Capers et débutée en 1992, Thaddeus Strode transfère son esthétique de bande dessinée et de collage en assemblages tridimensionnels. Il arrange des paysages miniatures – des scènes d’histoires absurdes ou banales - sur des piédestals. Des bulles de BD génèrent une structure narrative qui néanmoins reste associative ou fragmentaire. En même temps, la combinaison d’éléments spatiaux avec des éléments plats en papier ouvre différents niveaux de réalité. Bien qu’autonomes, les oeuvres dégagent un point de vue évident pour le contemplateur, qui les transforme en scènes, dotées d’une qualité cinématographique particulière.

 

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