Informations

La galerie Nosbaum & Reding est ravie de présenter une exposition d’été intitulée Mixed Season qui réunit six artistes représentant la jeune scène artistique du Luxembourg. Christian Aschman (*66, Luxembourg), Grégory Durviaux (*75, Bruxelles), Martine Feipel (*75, Luxembourg), Stina Fisch (*77, Luxembourg) Christian Frantzen (*75, Luxembourg), The Plug (*78, Messancy) investissent les deux espaces de la galerie.

Le visiteur découvre dans l’espace côté rue Wiltheim des œuvres de Christian Aschman. Il présente des photographies de scènes de vie ou de décors, qui sont comme des impressions personnelles prises dans différentes villes qu’il a parcourues. Christian Aschman présente aussi Altitude 100, Bruxelles, un petit film intimiste d’environ 2 min. réalisé depuis le point culminant de la région bruxelloise. Dans le même espace, Grégory Durviaux montre des scènes idylliques réalisées en aplat sur des supports différents, aluminium ou papier. La réduction de la palette chromatique crée une étonnante distance entre l’image et le représenté. Celui-ci, loin de tout illusionnisme, semble plutôt se trouver du côté du rêve ou du souvenir. Martine Feipel complète l’exposition par une série de dessins délicats, une articulation entre formes géométriques ou cristallines et des formes fluides mettant en concurrence deux principes-clés du monde naturel; ceci en inventant des structures et connexions imaginaires. Un autre travail, un découpage de mots ou de petites phrases, invite le spectateur à un parcours intérieur.

Dans l’espace côté corniche, nous trouvons trois positions au langage varié mais à forte connotation urbaine. Christian Frantzen propose une série de toiles à double densité. Le foisonnement urbain se trouve ici renforcé par une présence opulente voire oppressante de la signalétique publicitaire. Stina Fisch réinvente une narration faussement naïve - des petites scènes avec des êtres fantastiques - et développe une poésie du quotidien et de la vie urbaine. Le jeune artiste belge The Plug investit quant à lui le lieu avec des grandes pièces utilisant des techniques très variées: un tas de farine avec une empreinte de parole, une écriture en tube de néon recouvert de plâtre épais aveuglant le rayonnement lumineux et deux grandes plaques métalliques laquées dont les formes reprennent les bulles à onomatopées dans la bande dessinée. C’est autour de l’assourdissement de bruits que s’articulent les pièces présentées par cet artiste venant du graffiti.

Documents

Subscribe

Ok
Unsubscribe